mercredi 3 décembre 2014

Découverte de Gerland


Le ciel est bas et gris en ce mardi 2 décembre à Gerland. La petite église du XIV eme siècle nous regarde commencer notre balade. Nos pas résonnent sur le petit chemin qui mène au hameau de
Balon.


 Au loin les immenses prairies et les vastes terres labourés nous indique que Gerland a rayonné sur un imposant territoire aux ressources naturelles diversifiées. Les chevaliers de Gilliens ont contribué à l'essor de ce gros et riche bourg lové en lisière de la grande forêt de Cîteaux.


Une jolie et originale maison ronde semble perdue au milieu de ce village aux maisons traditionnelles. L'âne se demande de quelle planète vient-elle ?






L'eau d'un étang couleur orage a recouvert les chemins qui le bordent. Nous ne nous attardons pas et continuons sur une grande allée forestière. Nos pas se font plus léger sur les tapis de feuilles de toutes couleurs.


Notre petite randonnée se termine sur la voie romaine qui nous ramène devant l'église romane aux décors géométriques autour des fenêtres.

Nous étions 14 personnes à avoir affronter la grisaille de l'automne.




jeudi 20 novembre 2014

La forêt de Saint Nicolas


Le village de Saint Nicolas est fondé en 1608 par un abbé de l'abbaye de Cîteaux, Dans ce pays de marais et d'épaisses forêts, quelques hommes s'engagent à défricher et à rendre cultivable ce lieu hostile. En quelques années un village est édifié et prend le nom de l'abbé: Saint Nicolas.
C'est au pied de son église que nous commençons notre randonnée. Nous sommes 11 pour cette flânerie de 9 km.

Entre 1400 et 1700, les moines ont créés des étangs autour de leur abbaye car le poisson était la base de l'alimentation monastique. Beaucoup ont été asséchés dans les années soixante. Il n'en reste plus que neuf aujourd'hui. Le grand V des oies sauvages se reflète sur la plaine avant de se poser sur l'étang pour  quelques jours de repos.


De grands arbres gisent le long du chemin forestier. Ils attendent dans le vent d'automne, l'arrivée des débardeurs.


Le long des sommières les arbres se transforment en statues fantasmagoriques qui pleurent de froid dans le brouillard. Il est 16 h, nous apercevons les premières maisons du village, notre promenade s'achève.



 Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire
    J'aime à revoir encore pour la dernière fois
Ce soleil pâlissant dont la faible lumière
          Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois 
Lamartine ( 1790-1869 )



mardi 18 novembre 2014

Au fils du temps à Dijon

Ce lundi 17 novembre, Dijon nous a proposé une promenade au fils du temps. Nous étions 11 personnes à découvrir les nombreuses maisons à colombages, les hôtels particuliers et les ruelles pavées qui donnent à cette ville une apparence surannée. Chacun de ses édifices porte en lui une parcelle de l'histoire de la ville

Maison à colombages

Nous avons commencé par le cœur de la ville où se situe le magnifique palais des ducs de Bourgogne. A ses pieds, la tour Philippe le Bon nous toise de ses 46 mètres de haut. Nous avons goûter au plaisir de flâner dans ses ruelles piétonnes.


 En levant les yeux, nous avons admirés les habitations médiévales et les clochers des églises qui se dressent, fiers de leurs histoires. Ne dit-on pas que Dijon est la ville aux cent clochers ? Fait très rare, nous avons pu pénétrer dans l'unique église romane de Dijon et ancienne chapelle des novices de l'abbaye Saint Bénigne. Saint Philibert est fermé au culte depuis 1795.

Tiens ! Il pleut. Pour essuyer les gouttes de pluie qui perlaient sur nos cheveux, nous avons déguster un chocolat chaud dans un joli bar près de l'imposante cathédrale Saint bénigne.



Le jour baisse doucement, il faut songer à rentrer mais nous reviendrons dans cette petite ville de province où il y a encore tant de choses à découvrir.









jeudi 30 octobre 2014

Villy le Moutiers

Nous étions dix pour cette petite balade de 7 km 500 autour du village de Villy le Moutiers. De gros nuages noirs nous font escorte un moment puis disparaissent à l'horizon.
Après avoir longé une ancienne voie romaine, nous découvrons une croix tombale sur laquelle nous lisons:  Vicomte d'Archiac, mort à la chasse en 1848. Nous n'en saurons pas plus.


Derrière les champs de maïs, nous apercevons les côtes de Nuits saint Georges. En attendant l'hiver, les cassis grelottent sous le vent violent de l'automne.
A quoi rêve le vieux moulin qui est assis sur le bord du Meuzin ? Il se dit que la rivière ne force plus la meule à écraser les grains de blé et cela le rend triste. Maintenant la rivière coule , tranquille, sans bruit et sans contrainte. Elle glisse doucement à travers les prairies, océans verts sans rivage.



Il est 16 h lorsque nous apercevons le clocher de la petite église du 14eme siècle inscrite aux Monuments Historiques. Notre flânerie prend fin.



l

lundi 27 octobre 2014

Le sentier de l'écluse

Il fait chaud ce 7 octobre pour la reprise des douces balades dans la plaine. Onze personnes sont venus savourer cette fin d'été.

L'écluse à grand gabarit annonce notre départ pour une randonnée de 7 km. A notre arrivée quelle agréable surprise de découvrir les péniches dans l'écluse. C'est si rare de la voir en activité.

L'écluse à grand gabarit

Les péniches dans l'écluse

 Nous suivons la Saône, charmante rivière qui joue entre roseaux et joncs. Plus loin, des vaches paissent, tranquilles, sans même nous jeter un regard.


Le temps file vite, déjà le grand canal est là, devant nous, majestueux, apaisant et beau. L'eau couleur émeraude jette ses derniers scintillement avant la venue de l'automne.


Notre première balade douce se termine en admirant, au loin, la petite ville de Seurre serrée autour de son église.



...Dans mon métier même en été
Faut voyager les yeux fermés
     Ce n'est pas rien d'être éclusier...
Jacques Brel