samedi 21 mars 2015

Saulon la Chapelle

Aujourd'hui, 17 mars, pas un nuage pour accompagner notre balade autour d'un charmant village au joli nom de Saulon la Chapelle.
Pourquoi ce nom de chapelle ?  A la fin du XIIIème  siècle, le seigneur de Salone Capelle cède sa chapelle privée aux moines de Cîteaux qui a leurs tours la donnèrent  aux habitants du village. Plus tard elle fut agrandi et tomba en ruines quelques années après. En 1862, une nouvelle église fut construite.
Après avoir admirer de charmantes maisons, nous longeons la Sans Fond, rivière peu abondante mais au débit régulier. Les moines manquant d'eau pour leur abbaye, ont eu l'idée de créer un canal afin que la Sans Fond arrive jusqu'à eux.


Nous laissons la rivière pour pénétrer dans la forêt où une magnifique allée cavalière s'ouvre devant nous. Les grands arbres encore engourdis en cette fin d'hiver, nous regardent cueillir les premières feuilles de l'ail des ours. Que de délicieux pesto nous ferons avec!



Pas très contentes de notre passage, quelques ronces nous piquent les jambes. Les pervenches et autres petites fleurs sont plus douces.


Au détour d'un beau chemin blanc, des coqs surveillent avec fierté et arrogance quelques poules rousses et blanches.
Des primevères font par groupes de grandes taches multicolores sur l'herbe tendre du pré et des belles jonquilles dorées dansent en ribambelle le long de la rivière.




Nous étions 14 à découvrir ce plaisant village bourguignon



mercredi 4 mars 2015

Etevaux

Aujourd'hui, mardi 3 mars, nous sommes dix à commencer notre balade devant la mairie de ce charmant village. Le soleil accompagne nos pas qui nous mènent au petit village de Cirey, que nous traversons avant de rentrer dans la forêt.
C'est avec beaucoup de douceur que le printemps ranime et défroisse les feuilles endormies des fleurs. l'odeur forte de la ciboulette sauvage donne le vertige aux premières pervenches

Ciboulette sauvage

Pervenche

A la sortie d'une grande sommière, nous découvrons une magnifique chênaie fraîchement déboisée.


Un sinueux ruisseau ouvre et ferme ses méandres pour éviter les branches mortes de la forêt. Qu'il est beau ce ru qui fredonne à peine un gazouillis.


La crinière au vent, un petit cheval de trait nous fait des ruades, sa façon à lui de nous saluer.
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 C'est au pied de la petite église du XIIIeme siècle que notre balade s’achève. Rendez-vous dans deux semaines pour une nouvelle marche.

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